21 octobre 2013
Premiere journée de réveil à l'hopital après une autorisation de sortie de 48 h...
Un moment de répit. De calme. Si le mot pause veut dire quelque chose, c'est à cet instant qu'il prend tout son sens. Plus aucune trace de douleurs. Une mobilité normale. L'envie de sauter de joie. De chanter à tue-tête une quelconque chansonnette enfantine. Mais non, je me dirige avec d'infinies précautions vers le cabinet de toilette. Je me rase. Brosse les dents. Frictionne énergiquement le visage, la nuque, le thorax. Enfile sans aucune difficulté ma chemise, mon pantalon. Surpris que la douleur ne me lance pas son lance-flammes avec sa violence brutale et fulgurante.
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