Conversation entre Maximem et Fanfimem

Maximem vient d'être hospitalisé quelques jours pour faire une batterie d'examens et, forcement, Maximem s’ennuie. Du coup, c'est la folie des textos entre les Mems.

Morceaux choisis, car il y en a beaucoup trop, de quoi inonder et faire déborder le Canal du Blog !

Fanfimem : Gérard, le réparateur du portail, est passé. Il a remplacé la cellule. Il te demande de tenir bon. Je passe cet après-midi avec ton médoc et chocolat. Autre chose ?

Maximem : Oui, si tu revois ce cher Gérard dis lui que je lui promets de tenir bon. Ne serait-ce que pour lui. Tu vois, je n'oublies pas la devise du parfait militant Lion's, où j'ai englouti 12 ans de ma vie : "On n'est pas grand chose si on ne fait rien pour quelqu'un."

Maximem : Non, j'aimerais (avec ou sans 's' ? Pourquoi d'ailleurs fait-on une différence entre le futur et le conditionnel alors que tout événement du futur est forcément lié à tant de choses conditionnelles ?!). Donc j'aimerai(s) te dire que ma nuit a été bonne, mais hélas, même galère que d'habitude

Maximem : Ils ont entendu les cris de mon estomac, on m'apporte le diner. Une parcelle de langue encore ensanglantée arrachée à un pauvre bœuf. Non, c'est pas du sang, ça veut être un coulis de tomates nageant (j'aurais préféré Najat, la belle qui rapporte la parole de ce pauvre gouvernement) dans une purée que le menu (car j'ai droit tous les jours à un menu écrit) appelle vierge. Bizarre avec cette sauce ! Et un dessert oh combien exquis, un gâteau de riz. Beurk, je blague, cela me renvoie à la cantine du collège. Le palace CHU a perdu de les étoiles que je lui vais attribuées lors de mon dernier séjour en janvier de l'année dernière, où j'avais mis mon pénis à leur disposition, pour qu'ils passent une sonde...Oh, là je déraille, je raconterai cela un autre jour.

En revanche un panorama magnifique à 360° avec un ciel magnifique prêt à accueillir avec beaucoup de respect le coucher du soleil.

Çà y est, il arrive, revêtu de sa belle robe écarlate.

Majesté..

Fanfimem : "Ouah, que de poésie! Mon meminou est super génial formidable. Veux-tu que je t'apporte quelque chose à grignoter demain ?

Maximem : Non, tu viens tout de suite avec toute la plaquette de chocolat aux amandes caramélisées + avec la télé. Si la grosse est trop lourde (c'est souvent le défaut des grosses, elles ont parfois du mal à le comprendre), tu amènes la petite qui devient neurasthénique toute seule dans l'ancien tripot à jeux. Et dis-dons c'est quoi les médocs que tu voulais aussi m'apporter ?